L’ESPRIT DU SÉJOUR
Au départ d’un hébergement de très grande qualité, vous pourrez découvrir chaque jour les trésors naturels et humains du Queyras. Paysages somptueux, observation éventuelle de chamois ou d’oiseaux de montagne, visites de villages et de hameaux, vous apporteront un grand moment de détente et de convivialité. Un séjour, donc, d’une grande diversité, pour se ressourcer dans une région préservée du tourisme de masse. Une semaine garantie sans stress !
INFORMATIONS SUR LE VILLAGE DE SAINT-VÉRAN
Saint-Véran, là où le coq picore les étoiles !
Perché à 2 042 mètres d'altitude, le village de Saint-Véran, « commune la plus haute d’Europe », profite comme le reste de la région du climat sec et ensoleillé des Alpes du Sud. Aujourd'hui, une trentaine d'enfants occupent les bancs des deux classes de l'école maternelle et primaire et le devenir des 290 âmes qui vivent toute l’année au village dépend évidemment du tourisme. Bien sûr, les activités agricoles et pastorales ont perdu de l'importance, mais elles permettent de conserver tous les aspects d'une localité rurale de montagne où l'artisanat est également très vivant.
- Un habitat unique en Europe :
Les constructions de Saint-Véran résultent de l'adaptation, dès le Moyen Âge, à la vie en haute altitude et sont un modèle unique de l’habitat alpin. Le rez-de-chaussée est construit en murs de pierres très épais et la partie supérieure appelée "fuste" est faite de troncs d'arbres empilés et croisés aux angles. Elle servait autrefois à faire sécher puis à abriter la récolte de fourrage pour nourrir les bêtes durant les longs mois d'hiver. Ce bâtiment est relié à un autre plus petit, en pierre, appelé le "Caset".
- Le pays des cadrans solaires :
On peut découvrir plus d'une vingtaine de cadrans solaires à Saint-Véran, certains datent de la période de la Renaissance et d’autres sont plus contemporains mais tous sont d’une richesse architecturale exceptionnelle. Les plus célèbres ont été réalisés de 1840 à 1845 par un artiste piémontais : Giovanni Francesco Zarbula.
Votre accompagnateur vous fera découvrir toutes les richesses de ce village lors d’une visite guidée.
INFORMATIONS SUR LE VILLAGE DE ARVIEUX
Au pied du col Izoard, s'étend la vallée d'Arvieux et ses 13 hameaux. Nommée aussi Val D'Azur, l'appellation de la vallée est en rapport avec le ciel toujours très bleu, Arvieux bénéficie d'un climat privilégié. Une activité agricole importante s'y est donc toujours développée. Il est à remarquer l'architecture des vastes fermes du vallon, exposées sud avec des séries d'arcades sur 2 ou 3 niveaux, style d'origine italienne.
Les Arvidans n'ont pas été épargnés au cours des siècles : les guerres de religion, la peste, les incendies ont marqué les esprits. La population s'est toujours serrée les coudes et plus qu'ailleurs dans le Queyras la communauté d'Arvieux est solidaire. Les pratiques communautaires sont légion, pour preuve le four collectif de Brunisard surmonté de son campanile en bois ou tour du procureur, haut de 11 m. Il était utilisé pour convoquer les Arvidans aux corvées, réunir les villageois pour la prise de décisions importantes, pour avertir d'un incendie ou d'un fléau.
Arvieux a su garder tout son caractère en conservant ses activités pastorales et artisanales. La vallée jouit de la présence de la fabrique des jouets du Queyras, d'un potier, d'une ferme de découverte. Les amateurs de patrimoine culturel et traditionnel ainsi que les amoureux de la montagne trouveront à Arvieux le lieu d'un séjour riche d'apprentissage.
La maison du Parc naturel régional du Queyras se situe à Arvieux. Les bureaux du Parc sont abrités dans cette vieille ferme arvidanne. Les loggias et le cadran solaire ont été restaurés en 2004. Cette bâtisse se nomme la Maison Fantin. Elle possède trois étages qui hébergent également la bibliothèque multimédia. Les galeries enrichies d'arcades sont ornées d'un magnifique décor à fresques datant du 18ème siècle. Le Parc naturel régional du Queyras, soucieux de promouvoir son patrimoine, ne pouvait trouver plus belle maison pour s'y établir...
CARTOGRAPHIE
Cartes TOP 25 IGN 3637OT et 3537ET et carte LIBRIS « Queyras Ubaye » au 1/60 000
BIBLIOGRAPHIE
Pour préparer votre séjour, de nombreux guides sont disponibles en librairie. Vous pouvez par exemple consulter « Parc Naturel Régional du Queyras » aux éditions Gallimard, bien illustré et facile à lire.
Pour goûter aux ambiances queyrassines, dernièrement sorti, « L’Autre Versant », aux éditions Hesse, présente de superbes photographies de Christophe Sidamon-Pesson accompagnées des textes de Michel Blanchet.
Dans la remarquable collection « Les Cahiers du Patrimoine », aux Éditions du Queyras, plusieurs titres permettent de se familiariser avec les spécificités du patrimoine local (Dentelles du Queyras et des vallées voisines, Ceillac au fil du temps, Fort Queyras, Cadrans Solaires du Queyras…).
Quelques ouvrages rédigés par des anciens du pays évoquent également la vie de la région, hier et aujourd’hui, à l’image des livres de Céleste Fournier aux Éditions du Queyras, des mémoires de Philippe Lamour, personnage emblématique du Queyras, intitulées « Le Cadran Solaire », ou du recueil de souvenirs « Les Pieds en Queyras » d’Albert Borel.
Enfin pour les amateurs de littérature, les vallées queyrassines ont servi de cadre à de nombreux romans. Citons par exemple « Les Hauts Pays » de Philippe Lamour, les romans de Raymonde Meyer-Moyne ou, pour la période actuelle, « Le Dernier Refuge » de Nicolas Crunchant.