LA PLACE FORTE DE MONT-DAUPHIN
Vauban a fait construire à partir de 1693, cette extraordinaire place forte en haute montagne sur un plateau dominant le confluent du Guil et de la Durance au débouché de la vallée du Queyras et du col de Vars.
Ensemble remarquable et entièrement préservé, Mont-Dauphin constitue l’archétype de place forte de montagne, avec son arsenal, ses deux magasins à poudre, ses casernes au rempart et son église, restée inachevée.
Le Comité du patrimoine mondial a décidé d’inscrire en juillet 2008 les fortifications de Vauban présentées par l’État français au titre du patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce site fortifié présente une facette de l’œuvre de Vauban, complémentaire aux autres sites classés. Le choix des sites repose sur les critères suivants :
- représentativité de l’évolution du système de défense de Vauban, d’un type de fortification et d’un type de site géographique (bord de mer, plaine, montagne),
- état de conservation des fortifications et authenticité,
- environnement paysager, politiques de mise en valeur et de protection existantes.
INFORMATIONS SUR LE VILLAGE DE SAINT-VÉRAN
Saint-Véran, là où le coq picore les étoiles !
Perché à 2 042 mètres d'altitude, le village de Saint-Véran, « commune la plus haute d’Europe », profite comme le reste de la région du climat sec et ensoleillé des Alpes du Sud. Aujourd'hui, une trentaine d'enfants occupent les bancs des deux classes de l'école maternelle et primaire et le devenir des 290 âmes qui vivent toute l’année au village dépend évidemment du tourisme. Bien sûr, les activités agricoles et pastorales ont perdu de l'importance, mais elles permettent de conserver tous les aspects d'une localité rurale de montagne où l'artisanat est également très vivant.
- Un habitat unique en Europe :
Les constructions de Saint-Véran résultent de l'adaptation, dès le Moyen Age, à la vie en haute altitude et sont un modèle unique de l’habitat alpin. Le rez-de-chaussée est construit en murs de pierres très épais et la partie supérieure appelée "fuste" est faite de troncs d'arbres empilés et croisés aux angles. Elle servait autrefois à faire sécher puis à abriter la récolte de fourrage pour nourrir les bêtes durant les longs mois d'hiver. Ce bâtiment est relié à un autre plus petit, en pierre, appelé le "Caset".
- Le pays des cadrans solaires :
On peut découvrir plus d'une vingtaine de cadrans solaires à Saint-Véran, certains datent de la période de la Renaissance et d’autres sont plus contemporains mais tous sont d’une richesse architecturale exceptionnelle. Les plus célèbres ont été réalisés de 1840 à 1845 par un artiste piémontais : Giovanni Francesco Zarbula.
Votre accompagnateur vous fera découvrir toutes les richesses de ce village lors d’une visite guidée. Pour en savoir plus :
www.saintveran.com
L’ESPRIT DU SÉJOUR
La randonnée à raquette ne permet pas seulement de continuer à marcher quand la neige a fait son apparition, elle nous ouvre un monde à part, fait de silence et de blanc. Un monde magique, mais aussi un monde dans lequel les règles sont bien différentes de celles de l’été. Nous tenons à vous faire partager le côté sportif et ludique de l’activité raquettes, avec des beaux parcours au programme, mais rappelez-vous que votre accompagnateur privilégiera toujours la sécurité du groupe. Le contenu du séjour sera orienté sur une sensibilisation à la nivologie et à l’orientation en milieu enneigé.
CARTOGRAPHIE
Cartes TOP 25 IGN 3637OT et 3537ET et carte LIBRIS « Queyras Ubaye » au 1/60 000
BIBLIOGRAPHIE
Pour préparer votre séjour, de nombreux guides sont disponibles en librairie. Vous pouvez par exemple consulter « Parc Naturel Régional du Queyras » aux éditions Gallimard, bien illustré et facile à lire.
Pour goûter aux ambiances queyrassines, dernièrement sorti, « L’Autre Versant », aux éditions Hesse, présente de superbes photographies de Christophe Sidamon-Pesson accompagnées des textes de Michel Blanchet.
Dans la remarquable collection « Les Cahiers du Patrimoine », aux Éditions du Queyras, plusieurs titres permettent de se familiariser avec les spécificités du patrimoine local (Dentelles du Queyras et des vallées voisines, Ceillac au fil du temps, Fort Queyras, Cadrans Solaires du Queyras…).
Quelques ouvrages rédigés par des anciens du pays évoquent également la vie de la région, hier et aujourd’hui, à l’image des livres de Céleste Fournier aux Éditions du Queyras, des mémoires de Philippe Lamour, personnage emblématique du Queyras, intitulées « Le Cadran Solaire », ou du recueil de souvenirs « Les Pieds en Queyras » d’Albert Borel.
Enfin pour les amateurs de littérature, les vallées queyrassines ont servi de cadre à de nombreux romans. Citons par exemple « Les Hauts Pays » de Philippe Lamour, les romans de Raymonde Meyer-Moyne ou, pour la période actuelle, « Le Dernier Refuge » de Nicolas Crunchant.
Les Sommets du Queyras à raquette
Top séjour !
Très belle découverte du Queyras en hiver avec Sébastien and co.. ! Paysages fantastiques, côté sportif au rendez vous, très bonne ambiance, seb nous a transmis toute sa connaissance et son amour de la montagne. Hébergement et repas de très bonne facture. On y va et/où on y retourne sans hésiter !! Merci à toute l équipe !
Note :
5 / 5
Les Sommets du Queyras à raquette
Un super séjour
Super ambiance au sein du groupe, belle variété de paysages, de beaux sommets, accompagnement au top et très satisfait du gîte « Les Gabelous »
Note :
5 / 5
Les Sommets du Queyras à raquette
Belle Découverte
Merci pour ce beau séjour dans cette région que je ne connaissais pas, un hébergement très sympathique ainsi que des bons repas. Les itinéraires en raquettes étaient super.
Un merci particulier à Yannis pour son professionnalisme !
À bientôt !
Note :
4 / 5